[LC] « Les yeux jaunes des crocodiles » de Katherine Pancol


Ce roman de Katherine Pancol ressemble à un soap-opèra américain ou au choix à Plus belle la vie (ce n'est pas forcèment un compliment).
L’écriture est passe-partout et le ton parfois exagérément bavard et grossier mais le roman se lit vite et facilement malgrè son épaisseur (qui fait peur !). Les 660 pages se tournent sans trop de lassitude et à un rythme soutenu.
Et s’il n’a rien d’ébouriffant, s’il est parfois un peu trop téléphoné et à l’eau de rose, il n’en demeure pas moins sympathique malgré des personnages stéréotypés voire caricaturaux et leur escorte de clichés aux relents parisianistes.
Certains personnages sont insupportables, d’autres attachants. Certains donnent envie de les secouer comme des cocotiers tandis que d’autres nous donnent envie de les connaitre.
Le happy end des derniers chapitres est peu vraisemblable mais contribue à donner à ce livre son parfum optimiste et sirupeux de gros Malabar tout rose et tout joli. Il paraphrase presque ce célèbre slogan : « Quand y’en a marre, y’a Malabar ».
Le point fort du livre, c’est que la vie et les mystères des personnages se dévoilent par petites touches tout au long du roman. Dans ce roman, Katherine Pancol brasse tous les sujets d’actualité ou à la mode et ratisse large. Composant un patchwork de petites histoires qui vont s’entremêlant, et finiront fatalement par toucher juste ou tout du moins trouver certains échos dans le quotidien de chaque lecteur et lectrice.
Bref, un roman sympathique et divertissant mais n’ayant rien d’exceptionnel ou de renversant.
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