[LC] « Femmes de l’Autremonde, T1, Morsure » de Kelley Armstrong
544 pages, Milady (janvier 2010)
Plaisir de lecture
Présentation de l’éditeur
Elena Michaels est un loup-garou et la seule femelle de son espèce. Voilà qui n'est déjà pas banal. Mais en plus. elle fait tout ce qu'elle peut pour être normale. Elle voudrait une vie ordinaire, sans ses désirs inhumains, sa sauvagerie, sa faim et ses instincts de chasseuse. Mais la Meute fait appel à elle. Enfreignant les lois du clan, des déviants menacent de dévoiler leur existence. Elena obtempère, car la loyauté du sang ne se discute pas. Et au cours de son combat, elle découvrira sa vraie nature...
Mon Avis
Bon alors déjà, rayon créatures surnaturelles, je n'aime pas tellement les loups-garous, je préfère les vampires. Mais ceci, je pense, n'est pas propre à expliquer l'ennui abyssal que les cent cinquante premières pages de ce roman ont provoqué en moi.
L'histoire met vraiment trop de temps à démarrer et après de longs palabres (ah ! les atermoiements interminables d'Elena sur sa pauvre condition de femme à poils, enfin je veux dire de louve-garou), on se retrouve avec une intrigue certes distrayante mais sans grand originalité, hormis peut-être dans la relation Clay/Elena.
On a donc une énième héroïne au caractère bien trempé, forte en gueule et à l'humour sarcastique, capable d'en remontrer aux méchants mâles phallocrates, torturée entre ses instincts et son humanité, sa double appartenance et ses doutes. On a aussi le mec intriguant, sexy et baraqué de service, j'ai nommé Clay, les copains loups-garous un peu lourdauds mais sympas, le mâle Alpha sage et compréhensif, chef d"une meute aux rigides principes moraux (ça m'a beaucoup rappelé Mercy Thompson quand même).
Il y a un peu trop de scène de chasse à mon goût (oui, je sais faut bien qu'elles mangent ces pauv' bêtes mais j'aime pas qu'on tue les petits lapins, moi !).
Sinon, à part ça, j'ai tout de même apprécié les petites touches d'humour et je n'ai pas trop levé les yeux au ciel devant la fin moralisatrice du roman, exaltant des valeurs bien-pensantes, telle que l'acceptation de soi grâce au cheminement intérieur (sortez les violons).
« Morsure » est au final une sorte de western avec des loups-garous se battant pour défendre leur territoire, dans le genre Règlements de compte à OK Poilu, qui se laisse lire sans trop de déplaisir, il est même intéressant de suivre le fil de l’enquête sur les meurtres d’humains innocents. Distrayant sans être renversant. Un honnête roman d’Urban Fantasy.
Lecture commune orchestrée par Plumeline chez
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